L’idée de la phénoménologie chez husserl ou la radicalisation de l’ego cartésien?

Author: 
ABALO Miesso

La phénoménologie d’Edmund Husserl a élargi la démarche philosophique dans le but de sortir la philosophique de son ancienne vision, celle qui, pendant longtemps était réservée au seul exercice de la raison à travers les régimes de la démonstration, en affrontant la rhétorique et l’analyse. Avec l’idée de la phénoménologie, à partir d’E. Husserl et ses successeurs, il semble s’agir, au premier chef, une exigence pour la philosophie d’être une science relevant plutôt d’une attitude naturelle, d’une visualisation des principes érigés en réalité transcendantale. Cette exigence philosophique prend le nom de phénoménologie et se définit comme l’étude des phénomènes, de ce qui apparaît à la conscience. Le pas géant qu’a effectué la philosophie au XXe siècle provient de cette nouveauté exigée par la phénoménologie d’être la saisie ou la conscience de l’être en tant que réalité. Les réflexions que nous voulons faire dans cette recherche nous serviront d’établir la transcendance de la chose, de l’objet, du phénomène, bref du monde extérieur à l’égard de notre perception relative à l’évidence eidétique et au monde. Il s’agit d’établir la corrélation entre notre conscience déchoséfiée des faits et leur sphère phénoménale. Cette corrélation, à bien d’égard, fondée sur l’ego, est considérée comme le point d’encrage des systèmes cartésien et husserlien au point où l’on peut se demander si Husserl n’a pas été un cartésien pour être phénoménologue.

Paper No: 
4951